Une large fraction d’élèves en début et en fin de scolarité n’a pas atteint le niveau suffisant de compétences en maths et en lecture. Les élèves réussissent mieux les tests de maths en début de scolarité et performent mieux en français en fin de scolarité.
Le taux de réussite scolaire est passé de 69% en 2010 à 34% en 2014. Ce taux se situe globalement en deçà de la barre des 50%, avec une forte dégradation de la réussite scolaire sur la période 2012-2014.
L’échec à l’examen est resté important sur la période.
Le niveau de qualification des enseignants est très satisfaisant. La proportion d’enseignants qualifiés selon les normes nationales avoisine les 100% en 2014.
La proportion d’écoles primaires n’ayant pas d’eau potable, d’électricité et de cantines scolaires demeure importante en 2014.
Le Sénégal est l’un des rares pays à répondre à l’exigence des 6% du PIB. Toutefois, une très faible part du PIB est destinée à l’éducation préscolaire (0,03% en 2010). L’État appuie davantage le niveau primaire que le niveau secondaire. En 2010 par exemple, l’État a consacré 2,22% du PIB au primaire, contre 1,62% pour le secondaire.
Un engagement public dans le financement de l’éducation et un bon niveau de formation des enseignants qui contrastent avec un taux d’abandons non négligeable. La qualité des infrastructures en serait-elle l’explication possible ?
Pays membre de la CONFEMEN depuis 1960, le Sénégal a fait l’objet d’une étude de suivi de cohorte entre 1995 et 2000 ainsi que d’une évaluation diagnostique PASEC en 2006/2007 et participe actuellement à l’évaluation internationale PASEC2014. Le Sénégal accueille le Secrétariat Technique Permanent (STP) de la CONFEMEN et les bureaux du PASEC à Dakar.