Le taux de survie au primaire se présente en dents de scie et reste bas de 2010 à 2012. Il ne dépasse pas les 71%. En 2010 et 2012, le taux de survie dépasse à peine les 50%.
L’échec à l’examen est resté important sur la période.
Le niveau de qualification des enseignants est très satisfaisant en RDC. La proportion d’enseignants qualifiés selon les normes nationales est de 100% en 2014.
La proportion d’écoles primaires n’ayant pas d’eau potable, d’électricité et de cantines scolaires demeure importante en 2013.
L’accès à l’électricité pour les écoles primaires reste très préoccupant en RDC : moins de 9 écoles sur 100 ont eu accès à l’électricité en 2013.
Le ratio élèves/manuel est assez élevé sur la période 2010-2014, mais reste en deçà de 40.
La part du PIB consacrée à l’éducation est très faible en RDC. Cette part s’élevait à 1,60% en 2010 et à 2,25% en 2013. Une très faible part est affectée au préscolaire (0,01% en 2010 et 0,02% en 2013). L’Etat investit davantage dans le secondaire que le primaire et le préscolaire.
L’abandon scolaire serait-il la résultante de mauvaises conditions de travail dans les écoles et d’une faiblesse des dépenses publiques ?
Pays membre de la CONFEMEN, la République Démocratique du Congo a fait l’objet d’une évaluation diagnostique PASEC en 2009/2010.